Voici Pâques fleuries, et devant les confiseries Les petits vagabonds s’arrêtent, envieux. Ils lèchent leurs lèvres de rose tout en contemplant quelque chose qui met de la flamme à leurs yeux.
Leurs regards avides attaquent Les magnifiques œufs de Pâques Qui trônent, orgueilleux, dans les grands magasins, Magnifiques, fermes et lisses, Et que regardent en coulisse Les poissons d’avril, leurs voisins.
Les uns sont blancs comme la neige.
Des copeaux soyeux les protègent. Leurs flancs sont faits de sucre. Et l’on voit, à côté, D’autres, montrant sur leurs flancs sombres De chocolat brillant dans l’ombre, De tout petits anges sculptés.
Les uns sont petits et graciles, Il semble qu’il serait facile D’en croquer plus d’un à la fois ; Et d’autres, prenant bien leurs aises, Unis, simples, pansus, obèses, s'étalent comme des bourgeois.
Tous sont noués de faveurs roses. On sent que mille bonnes choses Logent dans leurs flancs spacieux L’estomac et la poche vides, Les pauvres petits, l’œil avide, semblent les savourer des yeux.
merci pour ma jolie page que j'adore , je mettrai de belles images demain car aujourd'hui j'ai ma petite fille pour la journé&e , merci aussi pour ma souris l'abeille très jolie , bonne journée a toi et plein de bisous d'amitié de